Chaque semaine, Anne Ghesquière donne la parole à des spécialistes et personnalités inspirantes sur différents sujets, à travers son rendez-vous “feel good” Métamorphose, le podcast qui éveille la conscience.
Aujourd’hui, elle reçoit le Docteur Jean-Christophe Charrié, Président de l’Institut d’Endobiogénie et Médecin généraliste depuis 1998.
Voici quelques uns des thèmes abordés par Anne Ghesquière dans ce podcast :
- Qu’est-ce que l’endobiogénie et d’où vient-elle ?
- Comment faire une synthèse à tous les niveaux : écoute du patient, examen du malade, approche des résultats biologiques, conception du traitement, orientation de la recherche, nouveaux médicaments et prévention.
- Comment évaluer le terrain du malade ? Peut-on vivre en harmonie avec notre monde bactérien ?
- Pourquoi faut-il réhabiliter les plantes ?
Bonne écoute !
Quelques phrases importantes dites par le docteur Charrié dans ce podcast :
« La glande surrénale gère l’adaptation immédiate qui fait monter l’adrénaline directement dans la bouche »
« Si l’on sur-sollicite le pancréas, on génère une congestion qui devient un bouillon de culture »
« L’automne est une période épidémique idéale »
« La canelle favorise le béta-sympathique et permet de remettre en vigueur »
« Le parasympathique est sollicité à chaque repas. C’est l’intensité du feu qu’il y a sous la cocotte-minute »
« L’objectif n’est pas de supprimer les fièvres mais de la faire fuire. Avec l’aigre-moine et le gingembre par exemple »
« Oui, l’argile apporte énormément d’oligo-élément. En changement de saison, c’est un soutien »
« L’argile a de nombreuses propriétés sur la muqueuse digestive. Elle est notamment cicatrisante“
Dans ce podcast, des solutions naturelles pour préserver son immunité en automne hiver sont abordées.
L’automne et le printemps sont deux phases contraignantes pour l’organisme. Il peut avoir des difficultés à s’adapter, ce qui le rend fragile et crée une exposition plus importante face aux infections.
Soutenir le travail des surrénales :
- Les apports en vitamine C : les fruits rouges, les poivrons, les fruits exotiques, les agrumes, les choux, les compléments alimentaires. Attention au jus d’orange fraichement pressé du matin.
- La zen attitude : yoga, relaxation, etc.
- Les plantes : le cassis et l’églantier, sous forme de jus, de tisane, de teinture mère ou en gemmothérapie.
Stimuler la thyroïde :
- Le porridge d’avoine : une cure d’une ou deux semaines à consommer le matin.
- Les algues marines
- L’iode : les sels de mer gris
- Les fruits de mer : les huitres
Prendre soin de son pancréas :
- Evitez les produits laitiers.
- Réduisez la consommation de sucre.
- Les plantes : l’aigremoine, la ronce, le plantain, la bardane, le mûrier noir, le kéfir de fruit.
- L’eau riche en bicarbonate : Badoit, Quézac, Sanpellegrino, etc.
- Mastiquez les aliments.
*Disponible sur Apple Podcast / Google Podcasts / Spotify / Deezer / YouTube / SoundCloud / CastBox / TuneIn.
Chaque semaine, Anne Ghesquière donne la parole à des spécialistes et personnalités inspirantes sur différents sujets, à travers son rendez-vous “feel good” Métamorphose, le podcast qui éveille la conscience.
Pour la première série exclusive « Ma santé au naturel », elle reçoit le Docteur Jean-Christophe Charrié, Président de l’Institut d’Endobiogénie et Médecin généraliste, formé à la phytothérapie clinique, depuis 1998.
Cet épisode est centré sur le stresse. Plusieurs thèmes sont abordés :
- Quels types de stress existent-ils ?
- Quels sont les profils plus sujets au stress ?
- Comment prendre conscience du stress que nous subissons ?
- Quelles sont les conséquences du stress sur notre santé ?
Bonne écoute !
Que peut-on dire sur le stress, y a t’il différents types de stress ?
Le stress déclenche en permanence notre dynamique d’adaptation en faisant monter en puissance l’alpha-sympathique. L’alpha-sympathique est une partie de notre système nerveux qui nous met en tension. Cette mise en tension prépare l’action et stimule l’axe endocrinien qui gère les glandes surrénales. Ce sont les glandes surrénales qui gèrent la survie de l’instant à tout moment.
Certaines personnes ont un terrain de stress chronique. C’est le cas de celles qui souffrent d’hypertension ou qui se réveillent toujours avant la sonnerie du réveil. Mais d’une manière générale, nous sommes tous stressés en permanence pour répondre aux sollicitations du monde extérieur.
De nombreux stress ne sont pas à proprement parler des stress de survie. Cependant notre corps les intègre de la même façon, ce qui peut amener à un épuisement des dynamiques de réponse au stress.
Plusieurs types de situation de stress sont évoquées dans ce podcast. Le stress au travail, des stress générés par notre mental, d’énorme stress, des micro stress répétitifs…
L’accumulation de stress fait baisser notre immunité et nous fragilise. Cela peut nous amener jusqu’à des cancers, des infarctus, la production de calculs…
Plusieurs petites clés sont abordées pour faire baisser le stress.
Les solutions naturelles :
- Supprimez ou réduisez les boissons riches en caféines. Privilégiez les tisanes à base de feuilles de cassis, de cannelle, d’églantier, de pin, de sapin, de romarin, de sarriette, de thym, etc.
- Faites une cure de magnésium : boire régulièrement des eaux minérales (Rozana, Hépar, Quézac, Badoit, Contrex), mangez des bigorneaux et des amendes, prendre des compléments alimentaires sous forme de chlorure de magnésium ou sous forme de pidolate ou de citrate.
- Veillez à la qualité du sommeil grâce à certaines plantes : la mélisse, la lavande vraie, l’aubépine, la passiflore, le coquelicot ou le pavot de Californie.
- Pratiquez la zen attitude : la cohérence cardiaque, la méditation, la sophrologie, la promenade régulière, etc.
*Disponible sur Apple Podcast / Google Podcasts / Spotify / Deezer / YouTube / SoundCloud / CastBox / TuneIn.
Lors de ce webinaire, Philippe Combe, Docteur en pharmacie, spécialisé en phyto-aromathérapie a retracé la longue histoire des hydrolats et a expliqué les différences entre hydrolats, huiles essentielles, eaux aromatisées, macérats aqueux…
Le webinaire était organisé en 2 grandes phases :
- Premièrement, un exposé très complet du Docteur Combe
- Deuxièmement, un temps d’échanges pendant lequel il a répondu à vos questions
De nombreux sujets sont abordés :
- L’histoire des hydrolats
- La définition des hydrolats
- La fabrication
- La qualité de la distillation et les normes
- La composition
- La conservation
- Les contrôles
- Les usages thérapeutiques
- Les autres usages
Tarifs : 16.50€ ou 11€ pour les adhérents de l’association
Pour bénéficier du tarif privilège à 11€, adhérez à l’association
Webinaire de présentation de l’endobiogénie et de l’enseignement de physiologie intégrative et phytothérapie clinique.
Connaissez-vous l’endobiogénie ?
- Pourquoi et comment cette approche peut compléter vos connaissances et faire évoluer votre pratique ?
- De quelle manière vos patients pourront-ils bénéficier de votre compréhension intégrative de leur physiologie?
- Quelles sont alors les formations d’endobiogénie proposées par L’institut d’Endobiogénie?
Vous trouverez les réponses à vos questions dans ce webinaire.
Cet enseignement de physiologie intégrative et phytothérapie clinique s’adresse aux professionnels de santé.
La vidéo dure 1 heure : une demie heure de présentation qui est suivie d’une demie-heure de questions/réponses.
L’institut d’Endobiogénie propose des formations à la physiologie intégrative et phytothérapie clinique adaptées aux différents publics.
Par le Dr. Jean-Christophe Charrié
Qu'est ce que le rhume des foins ?
C’est tout simplement de l’eau translucide qui coule du nez, des éternuements à la chaîne ou des signes oculaires : bref, de quoi vous transformer en véritable fontaine.
Ce n’est pas infecté comme pour les gros rhumes de l’hiver, ce n’est que de l’allergie ou une simple réaction neurovégétative vasomotrice. Voici plusieurs façons de soulager le rhume des foins, choisissez celle qui vous convient le mieux.
Vous éternuez et votre gorge est irritée ?
L’idéal c’est alors le coquelicot (papaver rhoeas) en tisane de fleurs ou en teinture mère (10 à 30 gouttes 3 fois/jour). Cette plante calme bien les symthômes. Toutefois elle est un peu sédative et certains s’endormiront facilement pendant la journée, donc attention au volant.
Pour être bien protégé, vous pouvez rajouter une plante antiallergique comme la réglisse (sauf chez les sujets à risque d’hypertension), du plantain (Plantago major) en feuilles ou en teinture mère (10 à 30 gouttes 3 fois/jour), ou du sureau (Sambucus nigra) en fleurs ou en teinture mère (10 à 30 gouttes 3 fois/jour).
Vous pouvez aussi faire des inhalations en déposant simplement quelques gouttes d’huile essentielle de menthe ou d’alcool de menthe sur un mouchoir.
Ou bien prenez un écorce de citron et, tête en arrière, pressez sur l’écorce de façon à en extraire les essences qu’elle contient dans les narines et ainsi à les inhaler.
Cela est aussi possible avec l’écorce de mandarine.
Mon ordonnance antirhume des foins
La ronce (Rubus fructiosus) est la plante qui a le meilleur effet astringent sur les muqueuses ORL.
Préparez les feuilles en infusion, ou demandez-les chez votre pharmacien en teinture mère, ou mieux encore, en bourgeons macérats glycériné :
- chez l’enfant 1 goutte/kg
- chez l’adulte 25, 50 ou 100 gouttes 3 fois/jour en fonction du poids mais aussi de l’intensité des signes.
On peut débuter un traitement d’attaque avec 100 gouttes 3 fois les 2 premiers jours, puis 50 gouttes les jours suivants pendant 3 à 10 jours.
Retrouvez d’autres conseils dans le livre “Se soigner toute l’année au naturel” coécrit par le Dr Charrié et Marie-Laure de Clermont-Tonnerre .
Le 29 mai 2020
Par le Dr en Pharmacie Céline Talleux
Nos défenses immunitaires peuvent être optimisées par une utilisation intégrative des micronutriments.
Nous avons tous conscience de l’importance d’un taux optimal de vitamine D pour soutenir notre immunité. Et plus encore dans cette période du Covid 19. D’autres petits ingrédients de santé méritent également notre attention particulière.
Sélénium et les défenses immunitaires
Vitamines et les défenses immunitaires
La vitamine A
Cette vitamine liposoluble est impliquée dans l’intégrité et le renouvellement des muqueuses, intestinales bien entendu mais également pulmonaires.Elle possède en outre des propriétés anti oxydantes et soutient la corticosurrénale.La vitamine A intervient également dans le métabolisme des hormones thyroïdiennes. Elle est aussi impliquée dans les réactions de détoxication. Dans les produits animaux elle est présente sous forme de rétinol et dans les sources végétale sous forme de pro vitamine A comme le bétacarotène.
Vous la trouverez dans les légumes (carotte, potimarron, patate douce…), les fruits, les oléagineux, céréales, germes de blé, poisson (foie de morue), foie de volaille, le beurre. Les jaunes d’œufs à la coque en sont une excellente source aussi.
Sa présence dans notre organisme dépend de nos capacité d’absorption intestinale donc de la santé de notre intestin mais aussi de nos secrétions biliaires, pancréatiques.
La vitamine E
Veillez également à de bons apports en vitamine E qui intervient au niveau de l’immunité, l’inflammation et la protection antioxydante. Vous la trouverez dans les huiles végétales, colza, huile de germe de blé mais aussi dans les fruits à coque, l’avocat, le poisson (sardine, anguille et foie de morue), les œufs…
La vitamine C
Ses vertus sont bien connues de tous en termes de défense immunitaire et pour cause…La vitamine C est un cofacteur de nombreuses enzymes.
Dans le cadre de l’adaptation, l’acide ascorbique soutient nos glandes surrénales, la synthèse des hormones stéroïdiennes (le cortisol et les hormones sexuelles), la synthèse de noradrénaline.À forte dose elle pourrait limiter la sécrétion de cortisol. Elle est soutenante du système immunitaire. Et ceci en favorisant la synthèse des immunoglobulines, stimulant les lymphocytes T et B.
La vitamine C alimentaire favorise l’assimilation du fer lui aussi indispensable à notre immunité. Cette molécule est antioxydante et régénère notre précieuse vitamine E. Nous la trouvons dans les fruits surtout les agrumes et les fruits rouges. Les choux en sont de bonne source, les légumes en général, le persil et autres herbes aromatiques mais aussi les abats.
Les groupes à risque de déficit sont les fumeurs, les sportifs, les personnes âgées ou ayant un trouble de l’absorption digestive, la consommation excessive d’alcool.
Le 20 mai 2020
Par Anne-Lise Durif sur les conseils du Dr. Jean-Christophe Charrié
Le 7 mai 2020
Par le Dr. Réda Bounab
Les dentifrices à l’argile sont de plus en plus à la mode. Mais qu’en est-il de leur efficacité ? Pour répondre à cette question, il faut d’abord se demander ce que l’on attend d’un bon dentifrice.
En effet, 3 critères principaux sont classiquement retenus pour évaluer un dentifrice. Les 2 premiers concernent la santé. Le troisième est un critère cosmétique.
- Premièrement, son pouvoir de polissage. Plus les dents sont polies et lisses, moins il y a de plaque bactérienne. De ce fait, les risques de caries et de gingivite sont réduits.
- Deuxièmement, son pouvoir d’abrasion. Ainsi, plus l’abrasion est forte, plus les dents sont abîmées. En d’autres termes, le pouvoir d’abrasion d’un dentifrice doit être le plus faible possible afin de préserver l’intégrité de la surface dentaire ; par conséquent, les risques de sensibilité et de fragilisation de l’organe dentaire seront évités.
- Dernièrement, son pouvoir de nettoyage des tâches. En outre, nos habitudes quotidiennes font apparaître des dépôts sur nos dents (thé, café, tabac, vin rouge, tisanes…). Par conséquent, on attend d’un dentifrice qu’il nous aide à les enlever.
L’argile en dentifrice répond parfaitement aux 2 critères de santé
Tout d’abord, l’argile a un très bon pouvoir de polissage, meilleur que tous les dentifrices à base de silice hydratée (la plupart des dentifrices en contiennent).De plus, elle a un très faible pouvoir d’abrasion, respectant l’intégrité de l’organe dentaire.Par contre, elle est d’efficacité variable pour enlever les tâches incrustées à la surface des dents.Dans tous les dentifrices, le Silicium est le principal élément qui permet le nettoyage et le polissage. Cependant, l’argile n’est autre qu’un silicate d’aluminium.
C’est pourquoi, dans l’argile en dentifrice, c’est surtout de la finesse des grains et le mode de fabrication qui assurent ses caractéristiques de polissage, tout en respectant la santé des dents.
Toutefois, pour ceux qui fabriquent leur dentifrice « maison », attention aux argiles sélectionnées. En effet, certaines contiennent des micas, au pouvoir très abrasif. Les formes ultra-ventilées corrigent ce phénomène par le procédé de séparation des micas des autres silicates plus fins.
De plus, toutes les argiles ne se valent pas. Ainsi, deux types d’argile ont été évaluées comme étant efficaces pour le brossage. D’une part, la bentonite, considérée comme une smectite. D’autre part, le kaolin raffiné.
Finalement, l’argile peut être considérée comme un composé efficace pour la santé bucco-dentaire.
Tout compte fait, c’est une application supplémentaire de l’argile, qui vient s’ajouter à beaucoup d’autres, y compris dans le domaine de la santé.
Références
- Schemehorn BR1, Moore MH, Putt MS. Abrasion, polishing, and stain removal characteristics of various commercial dentifrices in vitro. J Clin Dent. 2011;22(1):11-8. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21290981
- Elmore AR; Cosmetic Ingredient Review Expert Panel. Final report on the safety assessment of aluminum silicate, calcium silicate, magnesium aluminum silicate, magnesium silicate, magnesium trisilicate, sodium magnesium silicate, zirconium silicate, attapulgite, bentonite, Fuller’s earth, hectorite, kaolin, lithium magnesium silicate, lithium magnesium sodium silicate, montmorillonite, pyrophyllite, and zeolite. Int J Toxicol. 2003; 22 Suppl 1:37-102. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12851164
- ABC de l’argile, Dr Jean-Christophe Charrié – 2007 – Grancher
Le 27 avril 2020
Par le Dr. Céline Talleux
L’inflammation est un des processus physiologiques d’adaptation nous permettant de répondre à une agression extérieure virale par exemple.
Favoriser une inflammation adaptée ?
L’inflammation doit être adaptée en intensité à l’attaque extérieure. Suffisante mais pas trop ! Si elle bascule dans l’excès, elle devient pathologique et crée plus de dégâts que de bénéfices …
Afin de favoriser une inflammation adaptée, avez-vous pensé à revisiter l’équilibre en acide gras de votre assiette ?
Les acide gras polyinsaturés
Les acides gras polyinsaturés à 20 atomes de carbone sont les précurseurs des molécules de l’inflammation : les fameuses prostaglandines. Citons l’acide arachidonique pour la série oméga 6 et l’EPA (acide eicosapentaenoique) pour la série des oméga 3.
L’intensité de la réponse inflammatoire est, entre autre, dépendante de la nature et de la proportion de ces prostaglandines.
Ainsi les prostaglandines PG2 issues de l’acide Arachidonique auront une action inflammatoire beaucoup plus puissante que les PG3 issus de l’EPA (acide eicosapentaenoique).
Plus l’on consomme d’oméga 3, plus la réaction inflammatoire est équilibrée
Les acides gras polyinsaturés précurseurs sont logés dans nos membranes et sont en lien direct avec notre alimentation.
Plus l’on consomme de source d’oméga 3 plus notre réaction inflammatoire est équilibrée.
Inversement, vigilance sur les sources d’acide arachidonique issues des graisses animales (viande, charcuterie, beurre, fromages, produits laitiers…). Elles donneront bien plus d’intensité aux réactions inflammatoires par excès de prostaglandine PG2.
L’idéal serait un rapport alimentaire AA/EPA de 1 à 5…
Alors que l’on constate des valeurs de 20 à 50 dans les populations occidentales aujourd’hui. Cette évolution dans la consommation des graisses est en lien aux propositions de l’industrie agro alimentaire. Elle est en effet à l’origine d’inflammations chroniques et de la genèse de nombreuses pathologies de notre société.
Comprenez bien que les oméga 3 ne présentent pas de propriété anti-inflammatoire pharmacologique. Ils NORMALISENT la réaction inflammatoire en diminuant l’intensité d’action des PG2.
Les sources alimentaires d’EPA sont les poissons gras, le krill et le phytoplanctones
Saumon, thon, hareng, maquereau, sardine, anchois… Néanmoins les poissons d’élevage ne contiendront pas les mêmes quantités d’EPA que les poissons sauvages. Et il faut également tenir compte de la contamination possible aux métaux lourds. Puisque les gros poissons de « fin de chaîne » en contiennent plus. Privilégiez donc les petits poissons gras.
Les oméga 3 présents dans les huiles de table comme l’huile de lin, cameline, noix, colza ou olive
Ils vous apporteront certes l’acide alpha linolénique. Cependant votre foie devra le transformer difficilement en EPA par différentes étapes enzymatiques. Ces enzymes, les delta 6 désaturases et les élongases, nécessitent pour leur fonctionnement un statut idéal en micro nutriments. Comme par exemple en magnésium, zinc, vitamine B6, B3, A, C, E, et donc une alimentation équilibrée.
D’autre part, les capacités de ces enzymes sont inhibées par des facteurs comme le diabète, l’hyperglycémie, le stress, l’hyperinsulinisme. Mais aussi par les infections virales, les candidoses, l’hyperthyroïdie, l’alcool et le vieillissement !
L’usage de compléments alimentaires
Dans certains cas l’usage des compléments alimentaires d’huile de poissons gras, de Krill ou d’origine végétale (Fucus Vesiculeux) de bonne qualité peut être approprié. Ceci aidera à équilibrer la réaction inflammatoire. Néanmoins il faudra quelques semaines de complémentation avant de normaliser le rapport AA/EPA dans vos membranes.
Le 20 avril 2020