• Articles

Transition saisonnière automnale : comment soutenir votre organisme ?

À partir du 15 août, notre organisme perçoit les premiers signes de la baisse de luminosité, annonciateurs de l’automne. Cette période de transition saisonnière est une phase d’adaptation majeure pour notre corps, surtout sous les latitudes tempérées comme celles de la France métropolitaine. Pour affronter ce changement en douceur, deux axes endocriniens jouent un rôle clé : l’axe surrénalien et l’axe thyroïdien. Comprendre leur fonctionnement et savoir comment les soutenir naturellement peut faire toute la différence pour aborder l’automne en pleine forme.

L’axe surrénalien : gérer la survie dans l’instant

Les glandes surrénales, situées au-dessus de chaque rein, sont essentielles pour répondre aux stress immédiats. Elles produisent plusieurs hormones :

  • L’adrénaline : pour réagir aux peurs et aux situations d’urgence.
  • Le cortisol : pour réguler l’inflammation et le métabolisme.
  • L’aldostérone : pour maintenir la pression artérielle et assurer un apport suffisant en oxygène.
  • La DHEA : pour initier les processus de réparation cellulaire et musculaire.

En période de transition saisonnière, ces glandes sont sollicitées pour aider l’organisme à s’adapter rapidement aux changements environnementaux. Une faiblesse surrénalienne peut se manifester par de la fatigue, une sensibilité accrue aux infections, ou une baisse de moral.

L’axe thyroïdien : gérer la survie dans le temps

La glande thyroïde, quant à elle, joue un rôle clé dans l’adaptation à long terme. Elle produit :

  • La T3 : une hormone utilisée quotidiennement.
  • La T4 : une hormone stockée pour une semaine.
  • La colloïde : un stock d’hormones pour environ deux mois et demi.

Cet axe est donc conçu pour gérer la saisonnalité et assurer une transition harmonieuse entre les saisons. Un déséquilibre thyroïdien peut entraîner une fatigue persistante, une baisse de l’immunité, ou des troubles de l’humeur.

Comment soutenir ces deux axes naturellement ?

1. Alimentation : les fruits et l’iode

  • Les fruits : Riches en vitamine C, ils nourrissent les surrénales. Les fruits rouges, comme les myrtilles ou les cassis, sont particulièrement bénéfiques grâce à leurs pigments antioxydants.
  • L’iode : Essentiel pour la thyroïde, on le trouve dans les coquillages, les crustacés, et les algues. Si vous habitez en montagne ou loin de la mer, pensez à consommer des algues sous forme de tartares ou de compléments.

2. Le porridge d’avoine

Un petit-déjeuner à base de flocons d’avoine, enrichi de jus de fruits rouges, est une excellente façon de soutenir les deux axes. L’avoine est riche en minéraux (fer, magnésium, zinc), en vitamines (A, E, K, B), et en fibres. Elle renforce l’immunité et améliore le transit.

Idée recette Le porridge aux flocons d’avoine, le petit déjeuner des champions !

Ingrédients :

  • 160g de flocons d’avoine
  • 1L de lait d’avoine
  • Sirop d’agave ou miel de châtaigner

Préparation :

Faites bouillir le lait. Versez y les flocons d’avoine en pluie. Remuez jusqu’à ce que les flocons gonflent. Baissez le feu et remuez jusqu’à la reprise de l’ébullition. Couvrez et laissez mijoter de 15 à 20 min, en remuant de temps en temps. Servez dans une assiette creuse, avec une cuillérée de sirop d’agave ou de miel de châtaigner.

Bienfaits :

Effet dynamisant de la thyroïde.

Faire des cures pendant 15 jours aux changements de saison.

Après le jeûne de la nuit, le petit-déjeuner est utile pour apporter au corps, les éléments énergétiques dont il aura besoin pour la journée.

C’est ce qu’apportent les flocons d’avoine, qui à calories égales, auraient un effet satiétogène, plus important que les autres aliments classiques du petit-déjeuner.

L’astuce du pro :

Le porridge peut s’agrémenter selon les envies et les saisons de fruits frais ou secs, de graines, de petits morceaux de chocolat,…

3. La gemmothérapie

  • Le cassis (Ribes nigrum) : Un bourgeon adaptogène qui soutient les surrénales et régule la sécrétion d’ACTH.
  • L’églantier (Rosa canina) : Idéal pour les enfants, il freine les sécrétions excessives (rhumes, toux grasse), soutient la thyroïde et la corticosurrénale, et aide à réguler la glycémie.

4. Les plantes stimulantes

  • L’avoine : En plus du porridge, elle peut être consommée sous forme de lait ou de compléments.
  • La sauge, le fucus, ou la laminaire : Ces plantes stimulent la thyroïde et peuvent être prescrites par un thérapeute en fonction de votre terrain.

En synthèse…

La transition vers l’automne est une période exigeante pour notre organisme. En soutenant activement les axes surrénalien et thyroïdien grâce à une alimentation adaptée, des bourgeons de gemmothérapie, et des plantes ciblées, vous optimisez vos chances de traverser cette saison sans fatigue ni infections. Ces conseils, simples et naturels, s’intègrent facilement dans une routine familiale et peuvent être enrichis par un accompagnement personnalisé avec un professionnel de santé.

S’inscrire
à la newsletter

Gardez le contact avec nos prochains évènements, dernières publications, podcasts, webinaires, etc.

« * » indique les champs nécessaires

Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.
Cueillette plantes médicinales