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Cholestérol : déconstruire les clichés, en faire un allié et découvrir des solutions naturelles

Découvrez comment le Dr Jean‑Christophe Charrié déconstruit les mythes autour du cholestérol, explique ses fonctions vitales, et propose des solutions naturelles pour l’équilibre.

Changer de regard sur le cholestérol

On entend toujours parler du cholestérol comme d’une mauvaise chose.

Le Dr Charrié remet cela en perspective : « On entend souvent parler du cholestérol comme d’une mauvaise chose, quelque chose à éviter en général. […] Il existe du bon cholestérol et du mauvais ? Je suis sûre que vous allez me dire oui. »

Il explique que ces termes proviennent simplement d’une lecture différente : « HDL et LDL. Le LDL est considéré comme le mauvais cholestérol, parce que les cardiologues ont remarqué que c’était lui qui était responsable des dépôts de cholestérol dans les artères…  […]  Le problème, c’est que si on sort de la cardiologie… ce cholestérol-là, c’est celui dont l’organisme se sert le plus… donc, en fait, c’est le meilleur… 

La véritable question n’est donc pas la « qualité » du cholestérol, mais bien celle de nos membranes cellulaires.

Points clés à retenir :

  • Le cholestérol est indispensable au corps (hormones, membranes, cerveau).
  • Le LDL n’est pas « mauvais » en soi, il est utile.
  • Le problème vient de l’inflammation, pas du cholestérol lui-même.
  • Hypertension et artères fragilisées favorisent les dépôts de cholestérol.
  • Trop faire baisser le cholestérol = risques (cognitifs, musculaires, hormonaux).
  • Les normes varient, elles ne sont pas universelles.
  • Privilégier la qualité des graisses (huile d’olive, poissons gras, noix).
  • Limiter : charcuteries, fritures, produits ultra-transformés.
  • Mieux vaut du gras naturel que du « sans gras » artificiel.
  • Écouter son corps : le bon cholestérol est celui qu’on respecte.
Dr Jean-Christophe Charrié - Médecin Généraliste

Présentation de l’intervenant Dr Jean-Christophe Charrié

Médecin généraliste depuis 1999, il est spécialiste de l’endobiogénie et propose une approche globale et personnalisée des soins.

Il est également conférencier, auteur, formateur et président de l’Institut d’Endobiogénie.

Synthèse du podcast

Inflammation et hypertension : les vraies causes des dépôts

Pourquoi le cholestérol s’accumule-t-il dans les artères ? Le Dr Charrié apporte une explication originale : « Pour que le cholestérol puisse se déposer, il y a inflammation locale, souvent une blessure au niveau de cet endothélium liée essentiellement à de l’hypertension. »

Le cholestérol viendrait donc « colmater » un vaisseau endommagé, non l’origine du dépôt.

Cholestérol élevé : pas toujours un problème

Le Dr Charrié distingue plusieurs raisons :

  • Usage métabolique élevé : cet exemple est évocateur : « Ce cholestérol, c’est celui dont l’organisme se sert le plus… c’est le meilleur… »
  • Rôle hormonal : le cholestérol est un précurseur des hormones stéroïdes, notamment les corticoïdes et les hormones sexuelles.
  • Facteurs génétiques comme l’hypercholestérolémie familiale.
  • Métabolisme inefficace des graisses : « Des personnes extrêmement maigres qui ont un taux de cholestérol très élevé mais ce cholestérol leur est indispensable ». Pour ces personnes, faire baisser artificiellement le taux peut être contre‑productif.

Les seuils normatifs en question

Le Dr Charrié remet en cause les normes collectives : « Il faut être dans la dynamique bénéfice‑risque… Pourquoi on a un taux élevé ? Est‑ce que ce taux-là est un réel problème ? »

Il partage une expérience frappante : « Sur mes dix ans d’études on a changé au moins trois fois les normes du cholestérol. Et d’un pays à l’autre, ça peut varier ».

Les dangers d’un cholestérol trop bas

Le cholestérol est essentiel à de nombreuses fonctions vitales :

  • « Un défaut d’imprégnation cellulaire, favoriser les maladies dégénératives du cerveau, comme l’Alzheimer »
  • « Un défaut de production hormonale, vieillissement prématuré »
  • « Retards de cicatrisation, patients sous traitement très sévère, plaies qu’on n’arrive pas à guérir »
  • « Douleurs musculaires, défaut de capacité de régénérescence muscle »

Alimentation et cholestérol : ce qui favorise ou convient

Œufs : tout est dans la qualité

La distinction est claire : « Deux jaunes d’œufs industriels, ça boucherait les artères. Par contre, la poule en pleine nature : deux œufs par jour déboucheraient les artères. » L’élevage fait toute la différence.

Éviter la friture

« Les fritures dénaturent la qualité du cholestérol et le rendent néfaste. »

Charcuterie, viande rouge transformée : à limiter

« Ces viandes rouges et surtout la charcuterie, répertoriées comme étant un aliment cancérogène, les mauvaises graisses, les conserves, nitrites… »

Poissons gras et bonnes huiles végétales

Des alternatives saines : « sardines, maquereaux, harengs, petites poissons comportant moins de métaux lourds » et « huiles végétales : olive, noix, noisette, colza, pépins de raisin : 2 à 3 cuillères à soupe par jour. »

Exemples de petits-déjeuners bien pensés

Salade de fruits aux antioxydants

 

Salade de fruits rouges (anthocyanes), jus d’agrumes, cannelle et fruits secs riches en fibres — notamment des amandes, qui captent le cholestérol.

Sardines au petit-déjeuner

Une boîte de sardines à l’huile sur pain complet, sans sucre ajouté, permet un apport optimal en bons acides gras.

Ce type de repas s’inscrit dans un mode de vie simple et naturel.

Autres aliments et alternatives végétales

Hors aliments animaux : une alimentation végétarienne traditionnelle, peu transformée, favorise naturellement des lipides de qualité.

Légumineuses : houmous avec huile de noix, source de fibres absorbant les graisses, tout en restant végétal et protéiné.

Un cholestérol compris, un allié retrouvé

    • Le cholestérol n’est ni bon, ni mauvais en soi, mais dépend de son contexte : métabolique, épicritique, alimentaire.

    • Avant de baisser le taux, on doit comprendre pourquoi il est élevé et si c’est problématique pour la personne.

    • Une alimentation de qualité, adaptée, peut suffire — et éviter des traitements médicamenteux trop précoces.

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