Témoignage de Marie-Claude, 75 ans
Souffrante, quoique dynamique, voire hyper active, j’étais prise en charge par différents spécialistes des dérèglements hormonaux et des conséquences sur ma santé depuis l’âge de 14 ans.
J’ai été gavée d’extraits thyroïdiens et on a voulu me trépaner pour aller explorer ma selle turcique agrandie, après un scanner. Je m’y suis opposée.
Dotée d’un fort tempérament , j’étais assez rétive quant aux traitements que je subissais pour tous ces divers maux : problèmes hormonaux, visuels , ORL, arthrosiques, cutanés et inflammatoires.

J’ai croisé la route du Docteur Christian Duraffourd, grâce à une amie médecin homéopathe. Sa prise en charge fut attentive, voire pointilleuse, bienveillante et explicative .
Mon premier rendez-vous en 1981 a duré 2 heures. Jamais un médecin ne m’avait examinée comme lui. Il a noté longuement ses observations et mes réponses à ses nombreuses questions. Il m’a expliqué sa pratique : une médecine intégrative et personnalisée et l’utilisation des plantes médicinales comme moyen de soin dans ses diverses formes thérapeutiques .
Après des analyses poussées, un traitement a été mis en place ainsi que des prescriptions diététiques incontournables : suppression du lait de vache, du sucre, de la farine de blé, des aliments transformés et bien sûr une ordonnance riche en mélange de teintures-mères de plantes, d’huiles essentielles et de conseils.
Je me suis convertie aux joies des cures de citron, d’aubier de tilleul, de raisin en saison (21 jours). Pas facile tous ces changements mais rapidement mon corps a changé, mes maux se sont allégés, je savais me prendre en charge quand il le fallait. Rien ne fut facile : comme les poires rectales pour les bronchites, le régime prescrit , les préparations déroutantes.
Mais, je suis passée de patiente passive et acceptante face au corps médical à une femme choisissant de modifier ses habitudes, son terrain.
Je me suis documentée sur cette médecine qui me faisait du bien, qui considérait que le corps était un tout et que ses composants hormonaux étaient en interaction constante. Cette vision holistique de l’être humain me convenait parfaitement et pas que philosophiquement parlant .
Le concept d’endobiogénie qui prenait forme faisait sens.
Mon parcours d’amélioration se fit lentement et je devais faire face au scepticisme ambiant et aux récidives parfois décevantes, mais mon terrain inflammatoire et le stress de ma vie n’aidaient pas.
Depuis le décès du Docteur Duraffourd le 15.06.2017, je continue à me faire suivre par un médecin formé à l’endobiogénie.